L’intercontinentale des consciences, à l’initiative de Jean Yves Leloup

L’Intercontinentale des consciences est un réseau de méditantes et méditants engagés. Ce réseau veut rassembler toutes celles et ceux qui partagent la conviction que seul un approfondissement de conscience, personnel et collectif, pourra inspirer assez puissamment nos engagements visant, dans toute leur diversité, à réparer le tissu déchiré du monde.

Le Parlement des Liens (Centre Pompidou, Paris, 4-5-6 juin 2021)

Du 4 au 6 juin 2021, le Centre Pompidou accueille un événement exceptionnel avec le lancement du Parlement des liens, une initiative des éditions Les liens qui libèrent qui vise à témoigner d’une véritable révolution dans le domaine des idées. Le Parlement des liens réunit 52 des plus éminents scientifiques, philosophes, économistes, juristes, anthropologues, médecins, écrivains, etc… pour éclairer la manière dont tous nos savoirs se refondent aujourd’hui à la lumière des liens et des interdépendances. Plus de 30 domaines sont ainsi réinterprétés dans la
perspective de cette transition, parmi lesquels : l’économie, la santé, le droit, l’environnement, la philosophie, les organisations politiques, le climat mais aussi l’art, l’architecture, la langue, la démocratie, l’agriculture, la monnaie, la physique ou les sciences du vivant, avec l’ambition de dessiner à l’aune des liens un nouveau paysage de la
pensée et d’une certaine manière un nouveau corps politique. Si nous voulons relever les immenses défis qui se posent à nous environnementaux, sanitaires, politiques, économiques ou sociaux – il est urgent collectivement de penser, d’expérimenter, de faire vivre cette transition qui touche à la fois nos savoirs mais également nos perceptions et nos émotions.

https://www.agirpourlevivant.fr/parlement-des-liens

Édito – Nouveau livre d’Abdennour Bidar, « La reconstruction de la pensée religieuse en Islam », traduction, présentation et notes de l’ouvrage philosophique majeur de Mohammed Iqbal (23 janvier 2020)

Je suis heureux de vous annoncer la sortie le 23 janvier chez Gallimard (Paris) de ma traduction, présentation et notes de l’ouvrage philosophique majeur de Mohammed Iqbal, La reconstruction de la pensée religieuse en Islam.

« Ce 11 janvier où la France s’est réveillée! » (Huffpost, 11 janvier 2020)

Il y a cinq ans déjà…
Il y a cinq ans déjà,
Un 11 janvier de malheur et de désarroi,

La foule unie, rassemblée,
D’une France meurtrie défilait,
Silencieuse et Sidérée…

Un attentat meurtrier,
Insupportable, injustifié,
Venait de frapper
L’une de ses voix de liberté,
Qui avait simplement proclamé
Le droit de critiquer sans trembler,

Et nous étions tous là,
Unis contre un ennemi,
Mais à la fois aussi
Désemparés et renvoyés,
Dans le miroir du désespoir,
A tous les visages si noirs
De notre société si divisée.

Nous avions entrepris alors
De nous questionner encore et encore,
De nous mobiliser partout…
Et puis ce fut tout !

Qu’avons-nous fait depuis ?
Où en sommes-nous aujourd’hui ?

L’élan fut magnifique,
De cette France tragique,
Mais le moment s’est enfui
Et le cours ordinaire de la vie
A repris.

« Il est urgent de retrouver de la sérénité dans le débat sur la laïcité » (Tribune l’Obs, 9 décembre 2019)

A l’occasion des commémorations du 9 décembre – journée anniversaire de la loi de 1905 portant séparation de l’Eglise et de l’Etat – le philosophe Abdennour Bidar, dans un vibrant plaidoyer, défend une laïcité au service d’une république démocratique.

Lire l’article sur le site de l’Obs

La laïcité au premier plan des passions françaises

Tel est le contexte général qui explique que, après un siècle ou presque de sommeil tranquille, la question de la laïcité ait fait ces dernières années son grand retour au premier plan des passions françaises. Si elle s’est imposée peu à peu depuis l’affaire des foulards de Creil en 1989 en tête du hit-parade de nos débats intellectuels, politiques, médiatiques, c’est que notre société a vécu le « retour du religieux » d’une manière spécialement sensible, douloureuse, pour deux raisons au moins.

La première raison est la nature historique du « républicanisme » français. Celui-ci est presque constitutivement hostile à l’expression sociale des identités religieuses, et plus généralement de toute identité ou appartenance particulière qui oserait concurrencer dans le champ public sa volonté de ne voir « qu’une seule tête », à savoir celle du « citoyen » ne se définissant et ne jurant que par « l’universel » des valeurs de « liberté, égalité, fraternité ». La seconde raison est le conflit frontal de ce républicanisme français avec l’invasion culturelle d’une « démocratie libérale » d’inspiration anglo-saxonne qui a réussi ici également, en France, à persuader nombre d’esprits que toutes les identités sont légitimes à s’exprimer sans frein dans l’espace public, sans quoi le néosacro-saint « individu » est fondé à hurler à la stigmatisation et à la discrimination de sa non moins sainte « différence ».

Entre les partisans de ces deux visions de la société, dont les excès sont aussi intolérants l’un que l’autre, l’antagonisme est à présent total. Ils se déchirent en particulier au sujet de la laïcité, chacun revendiquant sa juste compréhension et accusant l’autre de l’avoir dévoyée. Les républicains accusent la laïcité d’être détournée de son sens lorsqu’elle menace à leurs yeux de se faire trop « démocrate », en devenant « ouverte » à l’expression publique du religieux sur le mode des « accommodements raisonnables » du Québec.

« Libérons-nous ! des chaines du travail et de la consommation » (Blog Le Monde, 12 juin 2018)

Abdennour Bidar , docteur en philosophie, est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Lettre ouverte au monde musulman » et  » les Tisserands« . Déjà, dans « Plaidoyer pour la fraternité » (1)  écrit après les attentats de 2012 à 2014 , il préconise, pour faire vivre cette fraternité, dix mesures dont l’instauration d’un revenu universel.  Avec ce dernier ouvrage : « Libérons-nous des chaines du travail et de la consommation » il nous montre combien l’allocation d’un revenu universel et inconditionnel peut être une mesure émancipatrice pour l’ensemble des citoyens.

« Repenser ses pratiques avec l’islam : Que disent les textes islamiques sur les rites ? » (Forum 104, Paris, 10 mars 2019)

Chères toutes, chers tous,

Nous avons le plaisir de vous inviter à notre 2e journée d’étude et de dialogue organisée par les Voix d’un islam éclairé (V.I.E.) – Mouvement pour un islam spirituel et progressiste et qui portera sur le thème suivant :

Repenser sa vie spirituelle avec l’islam : Que disent les textes islamiques sur les rites ?

Suite au succès de notre première journée d’étude l’année dernière sur le thème : « Repenser sa vie spirituelle avec l’islam : quelles pratiques islamiques pour notre temps ? », nous souhaitons à présent vous proposer une journée d’étude de versets coraniques et textes islamiques portant sur la question des rites. Que dit le Coran sur les rites ? Quelle part de libertés nous laisse le texte pour diversifier nos pratiques ? Quels arguments théologiques apporter à l’appropriation des pratiques spirituelles ?

Quand ? Dimanche 10 mars 2019 | 13h-18h
Où ? 104 rue de Vaugirard | 75006 Paris | Salle Glycines (Forum 104)
Combien ? 5 € | Entrée gratuite pour les adhérents aux Voix d’un islam éclairé
Comment ? Inscription obligatoire sur le lien suivant

Quel programme ?
13h00-13h30 | Accueil des participants
13h30-13h45 | Introduction par Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin
13h45-14h15 | Conférence d’Abdennour Bidar
14h30-16h30 | Discussions par groupe animées par nos modérateurs
16h30-16h45 | Pause autour d’un thé de la fraternité
16h45-17h30 | Conclusion par Abdennour Bidar et Omero Marongiu-Perria
17h30-18h00 | Temps musical animé par Sofiane Arab, Toufik Ben et Anne-Sophie Monsinay

Nous vous remercions du fond du cœur pour votre participation, au plaisir de vous rencontrer !

Fraternellement,

L’équipe des Voix d’un islam éclairé (V.I.E.)

« Le génie de l’islam et le génie de la France convergent au cœur » (Le Monde des Religions, 7 janvier 2019)

« L’avenir de l’islam de France repose sur trois enjeux. Le premier est économique, relatif à son organisation matérielle vers une transparence des financements liés à la gestion des lieux de culte, du pèlerinage, du marché du halal. Le deuxième est sécuritaire, inhérent à la formation républicaine des imams et à la lutte contre les extrémismes et radicalités djihadiste, salafiste, « frériste » (des Frères musulmans). Sur ces deux plans, l’État français doit prendre des mesures fortes.