« Nous y voilà. Après deux siècles de reflux, la mer du spirituel remonte. Pour le meilleur et pour le pire. Le pire de pulsions obscurantistes dont les religions n’ont pas réussi à se débarrasser : intolérance et superstitions ; empire de la soumission de la créature à Dieu, de l’individu au groupe, du fidèle au clerc, et trop souvent de la femme à l’homme. Et une radicalité de tous les intégrismes où s’exprime le désarroi d’agonie de systèmes saisis par la terreur de se voir inexorablement mourir… »