« La Quête de l’Absolu » dans « Cultures d’islam » (France Culture, 1er mai 2016)

Djalâl-od-Din Rûmî (1207-1273), fondateur de la célèbre confrérie soufie, connue en Occident sous le nom de derviches tourneurs, est à la fois un grand maître spirituel – désigné dans tout l’Orient comme « Mawlânâ », le maître par excellence – un poète, un philosophe, et aussi un voyant. Ne parle-t-il pas – au Moyen Age ! – des dangers de la fission nucléaire et de la pluralité des mondes ? Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Odes mystiques, Quatrains, Le Livre du dedans : tous reflètent son amour de la beauté, sa nostalgie du divin. Son œuvre principale, le Mathnawî, vaste théodicée, qui constitue le plus profond commentaire ésotérique du Qor’an, est encore lue et méditée dans tous les pays de l’Islam presque à l’instar du Livre saint lui-même. Écoutez le podcast…